LA DENSITE DE
POPULATION
L'une des preuves de la mort de la démocratie , est que les vrais
débats sortent complètement de son champ .
Les décisions qui influent énormément sur notre vie sont rigoureusement
exclues de toute sorte de vote.
La densité de population est une de ces désicions.
Elle influe sur toute notre vie, et ce, de manière écrasante ... sans
jamais qu'aucun homme politique n'en parle .
- Le logement :
Plus on est nombreux et plus les places sont rares ... donc chères (
voir le pricipe de la dévaluation
)
Afin de protéger les terres agricoles, on tasse de plus en plus les
gens.
Les immeubles sont plus nombreux et plus hauts , les lotissements
toujours plus serrés ...
mais rien n'y fait ! car la démographie (ou plutôt l'immigration) est telle, qu'en pratique,
on
construit ces lotissements sur d'anciens champs.
Dans ma région béarnaise , c'est flagrant : les champs de maïs sont
rongés par des lotissements souvent hideux.
Même les petits villages autrefois désertés ont leur lotissement
construit sur un ancien champs de maïs.
La vraie maison individuelle devient tellement réglementée qu'elle est
inaccessible au simple travailleur.
Les gauchistes pleurnichent volontiers sur le prix des loyers mais sans jamais vous en expliquer la cause racine,
et pour cause , ils en sont complices car en défendant l'immigration , ils concourent à la surpopulation qui augmentera
sûrement les loyers sur lesquels ils se lamenteront ensuite. De vrais pompiers pyromanes !
- L'alimentation :
De plus en plus de bouches à nourrir (environ 1 à 1.5 millions de plus
par
décennie)
et moins de surface agricole : le résultat est imparable à long terme :
la france va devenir un pays alimentairement dépendant.
Quand ? certainement pas dans 5 ans , mais dans 20 ou 30ans les
choses vont se corser ...
Un petit exemple ? (car j'entends déjà les gauchistes me traiter
d'alarmiste fasciste )
Comparons 2 scandales alimentaires "récents"
La vache folle (années 90) et la viande de cheval (en 2013 !)
Entre les deux: 20 ans soit près de
3 millions de bouches à nourrir en plus... il y a moins de
marge de manoeuvre...
et les résultats s'en ressentent.
Car certes , le second est bien moins
important : il n'y a pas de risque sanitaire,
mais regardez comme le premier avait donné des mesures législatives
fortes et durables (embargo de plusieurs années)
et comme le second a été étouffé aprés quelques jours de "buzz
médiatique".
L'europe et son sacro-saint libéralisme ont interdit tout étiquetage
spécifique et la france n'a rien fait non plus :
Il ne fait pas bon reconnaître que l'ancien pays de la gastronomie
importe déjà massivement de la viande pour ses propres besoins.
- Le temps de travail :
Sur ce sujet , le débat le plus important de la dernière décennie fut
les "35 heures"
L' UMP (soit disant de droite) est plutôt pour les 39h et la gauche
pour les 35h...
Mais avec la densité de population, les bouchons s'aggravent lentement
mais énormément !
Beaucoup d'employés ont un trajet supérieur à 1 heure/jour
(aller+retour)
Bien sûr , ils pourraient se rapprocher de la ville et déménager plus
près, mais les loyers sont plus chers
et la qualité de vie en ville se dégrade avec sa taille.
En résumé : 10 km d'éloignement pour trouver une maison (en
lotissement) à prix abordable avec un peu de verdure,
(comptez environ 10min de trajet en plus le matin et autant le soir).
Ajoutez quelques bouchons (10 minutes aussi), et vous perdez environ
30min/jour
Multipliez par 5 jours = 2 à 3 heures de perdues pour une PETITE ville
comme PAU (80 000 hab)
Dans les villes moyennes ou grandes ce chiffre empire.
Conclusion : la densité de population réduit, voire même annule les 4
heures "gagnées" par les 35 heures
L'un des plus important débat démocratique du début 2000 est rendu
négligeable par la densité de population,
et pourtant aucun homme politique ne parle jamais de densité de
population !
- La liberté :
Avec les 2 sujets plus haut , il est facile de comprendre combien nos
libertés fondamentales sont ouvertement menacées
par la surpopulation.
Se loger , se déplacer (en un temps acceptable et sans trop de stress)
, se nourrir correctement ,
avoir un peu d'intimité ( pas de vis à vis , pas de bruit de voisinnage
)
devient de plus en plus difficile décennie après décennie.
Tous les hommes politiques sont pour "plus de liberté" (enfin, en
période électorale)
mais aucun ne vous parle jamais de surpopulation ...
- La société :
Sans doute à contrario des exemples précédents, les impacts de la
surpopulation sur la société sont tous INdirects ,
mais ils sont nombreux, et surtout terriblement efficaces...
-la solitude
contrairement à ce que l'on pourrait croire de prime abord, les
sociétés ayant beaucoup d'habitants sont propices à la solitude.
Cela peut surprendre voire choquer, mais les principes fondamentaux de
la dévaluation s'appliquent à
l'humain :
plus on est nombreux, plus on a de compagnie "ambiante" et moins on en
a besoin dans l'intimité.
Au japon (densité de population triple de la notre) il y a des bars de
solitude et des centaines de milliers d'adolescents revendiquent
le fait de NE PAS vouloir de petit(e) ami(e); le japon connait
d'ailleurs une décroissance démographique.
Cette dévaluation de l'être humain qui devient fourmi se retrouve
jusque dans les fondations de la société : la famille.
Le mariage pâtit ainsi lui aussi de la surpopulation: on divorce
beaucoup plus dans les grandes villes que à la campagne.
-l'insécurité
l'humain est un animal (normalement il est civilisé, mais encore
faut-il lui inculquer la civilité)
il a besoin à ce titre de son territoire, de sa tanière;
s'il ne peut pas l'avoir il vivra :
soit très malheureux (d'où la montée des antidépresseurs, des
somnifères et de toute sortes de drogues)
soit très agressif (les "jeunes" qui s'approprient un quartier ou la
rue , etc... les troubles de voisinage ...)
-le communautarisme
On ne peut pas être ami avec tout le monde .
Avec l'abondance d'humains, on peut se permettre de faire des choix de
plus en plus "précis" pour ses relations.
Le fait d'être "un" humain n'est plus une raison suffisante pour nouer
contact, il faut des critères de ressemblance plus marqués.
C'est pourquoi l'anonymat croît avec la hauteur des immeubles
Et avec toujours plus de quantité , la probabilité de trouver
l'improbable augmente .
On assiste donc à la création de plus en plus de communautés fussent-elles invraisemblables.
-la politique
Avec une forte densité de population 2 courants de fond modifient inexorablement la politique
1-la bétonnisation de masse éradique la "sagesse paysanne"; le cas le plus typique est celui de la ministre
de l'écologie Cécile Duflot qui veut relancer la construction de barres HLM alors qu'un campagnard abhorre les immeubles
2-avec ces immeubles : c'est la victoire du communisme; exit l'habitation individuelle où l'on est autonome est responsable
des ses propres travaux, être "copropriétaire" c'est tout le contraire on est dépendant de tout.
-la pauvreté
Les libéraux nous expliquent qu'il faut consommer plus pour avoir de la croissance qui fera des emplois ...(sans rire !)
Dans cette idéologie, la surpopulation est une bonne chose : on est plus de consommateur !
Ces beaux messieurs oublient de vous expliquer que c'est exactement le contraire :
Outre le fait que l'éternelle croissance est impossible , ces économistes négligent beaucoup de détails .
Le bétonnage de masse coûte très cher en architecture:
non seulement les loyers augmentent et pèsent sur le pouvoir d'achat (alors que c'est ça qui doit relancer la consommation)
mais en plus, les pays qui ont bétonné leurs côtes pour attirer les touristes ... les ont vu fuir.
Et la france est un pays fortement axé sur le tourisme qui bétonne et uniformise son architecture, ses coutumes, sa cuisine...
Avec une forte densite de population, beaucoup d'actes du quotidien qui étaient gratuits deviennent payants:
-la multiplication des immeubles voit le coût du
logement augmenter (syndic , éclairage des communs, frais d'ascenseur
...)
-boire un verre d'eau : 95% des français
n'ont pas accès à un puit, une source ou une fontaine.
Certes , Véolia et consorts prennent une marge
discutable, mais ils sont néanmoins toujours obligés de fournir plus,
de défoncer une rue entière pour y mettre une canalisation plus grosse,
d'avoir des stations d'épuration toujours plus performantes.
- se chauffer : fini le temps où les gens se chauffaient au bois ( parfois coupé dans leur propre champ);
les forêts se raréfient et le chauffage moderne a besoin de nucléaire, de pétrole ... cher !
- s'alimenter : exit les légumes du jardin et les
poules du poulailler pour les dizaines de millions de francais citadins;
les villes deviennent des gouffres alimentaires que
les campagnes doivent nourrir; rendement agricole MAXIMUM obligatoire
les denrées alimentaires voient leurs prix
majorés du coût des engrais, des pecticides et même du transport.
_________________________CONCLUSION_________________________
La densité de population est un sujet primordial pour une société, sujet qui devrait occuper une large part du débat public ...
et il en est rigoureusement absent ...
c'est en plus un sujet qui a une particularité : il n'a quasiment que
des inconvénients et pas d'avantages !
Alors pourquoi tant d'inconvénients dans un silence si parfait ?
Pour 2 raisons :
-la démocratie est un
mauvais moyen de gestion d'un pays , d'une civilisation.
Elle s'attache uniquement à l'immédiat et à ce qui fait plaisir à
l'électeur,
elle a donc toujours du mal à prendre des décisions à long terme ou
difficiles
(ne dit on pas que la république a perdu toutes ses guerres ?)
Elle est naturellement encline à l'incompétence car 3/4 des électeurs
ne se souviennent plus de ce qu'il y avait il y a 10 ans
et 90% des électeurs n'ont pas la moindre idée de ce qui va se passer
dans 3 ans.
Tout homme politique qui propose une vision historique est taxé de
décliniste et
celui qui propose des efforts pour l'avenir est perdant face à un
prometteur de jouissance immédiate
(le changement c'est ... maintenant non ?)
-Depuis les années 60-70 (révolution sexuelle , pilule ...)les
francais(es) ont stoppé leur croissance démographique
celle-ci est désormais ENTIEREMENT le fait de l'immigration. Parler de
surpopulation revient donc à parler à 95% d'immigration
un sujet que la gauche a rendu parfaitement tabou y compris jusqu'à la
droite (ump)
Il s'agit là d'une réussite de la gauche, mais c'est une victoire à
la Pyrrhus, car elle ne fait que prouver mon premier point de conclusion:
La démocratie est naturellement incompétante à gérer une civilisation sur le long terme.