LA GRANDE DEVALUATION
La valeur de toute chose est déterminée par deux critères seulement :
- la mode
- l'abondance

La mode est essentiellement issue des codes culturels c'est à dire de l'essence même de ce qui fait une société
Or le libéralisme total que nous vivons détruit tous les codes culturels en les diluant ,avec l'ouverture des frontières ,
l'immigration de masse et le formatage des biens industriels et culturels .
On mange des hamburgers du portugal à la suède ,on regarde les mêmes séries américaines sur son écran plat chinois
de la grèce à la grande-bretagne; voilà le beau "pays" europe.
Zéro culturel absolu.
En faisant cela, le consommateur choisira ses produits de plus en plus sur UN SEUL critère : le prix (le BAS prix évidemment)
La "crise " que nous connaissons n'a ainsi rien de ponctuel ou de passager ,
il s'agit d'une orientation structurelle vers le bas , d'une dévaluation massive de la valeur travail.


Le problème de l'abondance est trés bien exprimé par la formule : " ce qui est rare est cher"
sous-entendu: ce qui est abondant ne vaut rien.
Avec l'ouverture des frontières, l'importation massive des produits rend cela évident à tous.
je citerai juste un simple exemple:
Les objets electroniques en tête desquels la télé :il y a 30 ans une télé valait environ 1 mois de salaire (voire plus) on en prenait soin :
si elle venait à tomber en panne , on la faisait réparer. Aujourd'hui on trouve des télés à moins d'un demi-smic, alors
les gens jettent presque sans regret dès qu'elle a atteint 5 ans.
L'abondance des télés mène donc à la dépréciation. Et pareil pour tous les biens matériels,
y compris pour les iphones (pourtant chers !!!), mais ils sont très abondants donc dépréciable (=jettable en 1 ou 2 ans).
Immanquablement, la valeur travail (et le salaire de ceux qui construisent ces objets)
ne peut qu'être, elle aussi, trés dépréciée ...
 

Notez bien que ces principes sont valables pour TOUT et pas seulement pour les objets matériels,
mais
aussi pour les valeurs de société .:
Un exemple connu est sans doute celui du billet de banque : pour dévaluer une monnaie , on fait marcher la planche à billet.
Ici l'objet papier est un simple symbole, la feuille de papier ne compte pas, c'est uniquement la valeur
qu'on lui donne qui importe et qui sera lentement dévaluée dans ce cas.
et cette notion de "planche à billet " qu'on fait tourner est valable pour toute valeur sociétale.
L'exemple type est ... le bac !! Dans les années 80, Mitterand décidait le bac pour tous ; quelques décennies plus tard,
des millions de bacheliers sont chômeurs.
C'est bien pour cette raison  (entre autres !!) qu'il faut s'inquiéter du mariage pour tous:
la planche à imprimer les livrets de famille chauffe déjà...
rendez vous dans 2 ou 3 décennies pour une dévaluation de la famille .
Il est malheureusement prévisible qu'à cette époque nous nierons alors cela .
Tout comme nous nions aujourd'hui les méfaits de l'euro (mais aussi de l'europe par exemple)
Les gauchistes , en effet, ont beau s'auto-proclamer "progressiste", ils sont en fait de parfaits DECADENTS.
Ils s'amusent et profitent, mais quand le citron est pressé ils le jettent et le qualifient de réactionnaire
Chaque fois que les gauchistes sont au pouvoir , ils "lachent les vannes" et abondent "le droit de" ,
c'est à dire qu'ils dévaluent tout le plus possible.
Mais si jamais la droite veut rétablir l'ancien droit (plus restrictif afin d'augmenter la rareté qui seule permettrait une valorisation)
alors, elle se fait traiter de réactionnaire voire de faschiste.
en d'autres termes , il est plus facile de détruite que de contruire , plus rapide de dépenser que de gagner de l'argent.
C'est cette dissymétrie entre la construction (de droite) et la dévalorisation (de gauche)
qui rend la décadence obligatoire dans notre démocratie.

Terminons ce billet par la dévaluation ultime ...
Vous ne voyez pas ? quelquechose qui devient de plus en plus nombreux au point d'être considérablement déprécié ...
L'humain bien sûr. A force de densité de population l'être humain est immanquablement dévalué
Ne dit-on pas déjà de certaines grandes villes qu'elles sont des fourmilères ?
Quelques chiffres ?
Prenons par exemple la peine de mort. Jusque dans les années 60-70 ôter la vie vous coutait la vôtre.
Mais à force de croître notre population arriva à 60millions début 80 ... et Mitterand fraîchement élu interdit la peine capitale.
Derrière le rideau de larmes et des droits de l'homme la dévaluation de la vie humaine commençait.
Aujourd'hui nous sommes 66 millions et un meurtre ne coûte plus 20 ans de prison ...

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